DJ Benarte - Votre Soiree
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Qui es-tu ? Comment es-tu devenu Dj ?

Je mixe depuis mes 16 ans, j’ai commencé comme DJ au Mans, dans la Sarthe, en faisant des anniversaires en parallèle à mes études hôtelières. J’ai commencé avec deux platines CD, quelques piles de disques avec l’envie de faire plaisir et de faire danser les gens. 

L’expérience de la radio

Aussi, personnellement en découvrant beaucoup de musiques. Je suis quelqu’un de très ouvert musicalement. J’ai découvert des morceaux par ma sœur, par mon père. Plus jeune, adolescent, j’écoutais beaucoup la radio.

J’ai, d’ailleurs, eu une opportunité de travailler chez Radio Alpa, radio locale et associative sur le Mans. J’ai pu être technicien son et radio et en même temps animer une émission en direct chaque semaine avec une heure et demie d’antenne. Donc, c’était très impressionnant même si il y avait peu d’auditeurs. En tout cas, cela a été une vraie première expérience. J’avais accès à la discothèque de la radio, j’allais chercher mes disques. Tout cela m’a donné aussi pleins de terrains de découvertes.

Des bars au club discothèque

J’ai aussi commencé à mixer dans des bars à ambiance sur Le Mans et j’ai tout de suite été pris par cette passion : le fait de faire plaisir aux gens, en les surprenant par la musique.

Et puis, j’ai rencontré Thierry, qui est devenu mon meilleur ami, qui lui était résident d’un club discothèque au Mans. Et un jour, il passe par hasard sur un lieu où je travaillais, où je mixais, et puis il m’écoute et vient me parler, et l’on commence à faire connaissance.

Il me dit « écoute, voilà, moi, je cherche quelqu’un, je cherche un petit jeune comme toi, qui a envie, pour me remplacer pendant mes vacances ».

La transmission

Alors là, mes yeux se sont éclairés d’un coup. Je rêvais de mixer en club discothèque, parce que moi, je faisais surtout des bars. Et là, voilà, je remplace Thierry, il m’explique comment ça se passe, il m’apprend à mixer sur des vinyles, un truc que je n’avais jamais fait auparavant.

Il m’apprend le mix sur vinyle, à caler au tempo. Tout ça, ça m’a donné des ailes, en fait, pour continuer. Et donc, j’ai eu une première expérience d’un an et demi, comme ça, en club discothèque au Mans, j’ai adoré cette période.

Après, je suis parti faire une saison en tant qu’animateur polyvalent, en Crète.

J’ai appris à monter des spectacles, à faire des cabarets etc. Donc, ça, c’était assez formateur. Et là, l’expression « do it yourself » a pris tout son sens.

C’était vraiment quelque chose de fou.

Ensuite, tu es venu à Paris ?

Après cette expérience, j’ai voulu venir m’installer à Paris pour trouver du boulot. Mais ce n’était pas simple.

J’ai commencé par bosser dans la restauration parce que j’avais un bac pro en poche, je ne connaissais pas du tout le monde de la nuit à Paris. Donc, les 2-3 premières années, j’ai bossé en tant que cuisinier. Mais l’envie de mixer est revenue au galop.

J’y suis allé un peu au culot. J’habitais dans le 6ème et j’avais très envie de refaire des soirées, de mixer à nouveau et donc je passais souvent devant un pub qui s’appelle le Shannon dans le quartier de Montparnasse.

Un premier contrat salarié : DJ et directeur artistique

Je suis rentré et j’ai demandé à parler au DJ et au responsable. J’y suis allé plusieurs soirs, écouter le DJ, sentir l’ambiance du bar. Cela m’a replongé dans mes soirées du Mans lorsque je commençais à mixer avec cet esprit un petit peu rock.

Un jour, le DJ m’a dit qu’il avait besoin de se faire remplacer, il m’a demandé si cela m’intéressait, forcément j’ai sauté sur l’occasion et j’ai saisi l’opportunité. J’ai pu faire une première soirée qui s’est plutôt bien passée et j’ai appris par la suite que le DJ résident s’en allait dans le Sud.

Le responsable m’a alors fait signer mon premier contrat salarié en tant que DJ et un peu également directeur artistique car je gérais les évènements, les achats pour les soirées à thèmes. C’est aussi à ce moment-là que j’ai lancé un événements Blind Test chaque mardi

Comment en es-tu arrivé au booking de DJ avec BPM et à la création de ta société VOTRE SOIREE ?

BPM
BPM

Ca s’est fait en 2017. Parce qu’auparavant, avant de créer cette société, j’étais auto-entrepreneur.

Quand j’ai quitté le Shannon, il a fallu que je me mette en statut pour aussi travailler, proposer des soirées, des évènements, des mariages, anniversaires et autres.

Du statut auto-entrepreneur à la création de société

Donc, je suis passé auto-entrepreneur pendant 7 ans. Et arrive ensuite le moment où quand t’arrives un petit peu au seuil, au plafond, autorisé avant de basculer avec la TVA, tu te dis qu’est-ce que je fais ? Est-ce que je continue ou est-ce que je change de statut ?

D’un côté, la partie événementielle se diversifiait, de l’autre, le booking de Dj commençait à prendre de l’ampleur.

Le fait de passer en société, ça a donc permis de pouvoir facturer, de tout contractualiser aussi. Et de faire une société à la fois de sous-traitance, BPM, qui est devenue une agence de DJs tout en poursuivant les soirées événementielles.

Est arrivée ensuite la Covid. Et là, ça a été un moment difficile et de doutes.

Heureusement, j’ai été soutenu par l’État et j’ai pu maintenir ma société à flot avec certaines aides. Ça a été compliqué. Mais j’ai pu garder ma société et depuis 2017, l’agence de Booking Paris Mix fait partie intégrante de la société VOTRE SOIREE SAS.

Comment as-tu réussi à développer le business ? 

Avant d’avoir mon super site web par l’Agence Lazard, j’avais un site un peu plus amateur géré à distance par un ami.

Et j’avais surtout www.mariage.net, qui me permettait d’avoir une régularité de demandes. 

Le bouche à oreille de clients satisfaits et d’invités

Mais en fait, je me souviens que vraiment, les débuts de VOTRE SOIREE, c’était principalement par le bouche à oreille. Donc, c’était souvent des amis ou de la famille de mariés qui me contactaient et me demandaient si j’étais disponible.

J’ai eu quand même pas mal de dates comme ça, grâce au bouche-à-oreille. Il y a eu un petit peu aussi sur les réseaux. Quand je faisais des blind tests aussi, à savoir fois 3 à 4 rendez-vous par semaine, tu croises des gens, tu vois qu’il y a des personnes qui sont intéressées. « Ah, vous faites DJ aussi ? Parce qu’on se marie l’année prochaine. Est-ce que vous seriez libre ? », ils prennent ta carte, et te rappellent quelques mois après.

Avec la quasi-certitude d’animer un Blind Test pendant leur événement.

Aujourd’hui, le bouche à oreille fonctionne moins bien et c’est la raison pour laquelle j’essaie d’actionner d’autres leviers comme les réseaux sociaux ou mon site web.

Comment te décrirais-tu personnellement ? 

Quelqu’un qui a un peu la tête dans les étoiles et qui a en même temps les pieds sur terre. C’est un peu paradoxal mais j’ai toujours été un peu dans les rêves : Quand j’étais petit on m’appelait Jean de La Lune à l’école. En même temps, je suis assez terre à terre. Je crois en ce que je vois.

Autrement, j’aime aller vers les autres, suis empathique, aime le contact. C’est bien dans mon métier l’animation. Souvent, je me décris plus comme DJ, qu’animateur au sens ambianceur, je n’ai pas toujours envie de chauffer les gens, il faut aussi les laisser venir.

Justement, quelles sont, pour toi, les qualités d’un bon DJ ? 

Pour être un bon DJ, il faut déjà avoir une bonne culture musicale et savoir la mettre en pratique. La sélection, c’est 75% de la satisfaction du client, avec, bien sûr, la cohérence des enchainements, le mix au tempo pour ne pas casser le rythme… Les 25% restants, c’est la technique, la petite touche de magie qui fait que l’on se trouve surpris, impressionné parfois.

Et le moteur, c’est de donner du plaisir, d’insuffler de la bonne humeur. Je prépare rarement mes sets à l’avance. En revanche, la sélection, en fonction du thème de l’événement, c’est mieux.

Une culture musicale riche et variée

C’est parti de là parce que j’ai eu une éducation musicale un peu par ma sœur et par mon père, qui étaient très rock. Je me suis tout de suite passionné par les Rolling Stones, la British Invasion des 60’s par le Funk et la Soul américaine.

j’ai été marqué par le Grunge, le Trip Hop des années 90 et ce qu’on appelait aussi le « Lounge » avec les compilation Hôtel Costes, Budha Bar, mais surtout par la déferlante ‘French Touch’ des années 90 / 2000.

Du bon matériel, de la générosité et de l’organisation

J’étais plus à l’aise finalement derrière des platines à mettre de la musique qu’être devant à danser. Il y a le caractère aussi. Le fait de donner du plaisir aux autres, communiquer à travers la musique ont forgé ma personnalité.

Ça a vraiment été un moteur de voir les gens danser sur des musiques que j’ai découvertes, que j’ai appris à enchaîner. Au début, je ne maitrisais pas tout et les techniques de Mix étaient à leur balbutiement. Les platines DJ ont évolué considérablement et après j’ai pu remixer des platines vinyles avec des disques encodés, la révolution SERATO et je continuais d’acheter des vinyles en parallèle.

Quand je me suis vraiment professionnalisé, je me suis intéressé au matériel, aux tables de mixage, aux amplis, j’ai commencé à acheter du matériel pour proposer des soirées privées. J’ai toujours adoré classer mes disques. Il faut être soigneux avec son matériel et méticuleux dans le classement de sa discothèque, cela fait partie intégrante du travail de DJ.

Être généraliste, surfer sur différentes ambiances, c’est une fierté !

Il faut toujours rester ouvert et curieux en musique. C’est comme en gastronomie, il ne devrait pas y avoir de barrières pour composer. Il y a beaucoup de DJs qui se disent électro, hip-hop, etc… Moi, j’ai toujours revendiqué haut et fort le côté généraliste. Le fait qu’on puisse mixer différents styles, surfer sur différentes ambiances, c’est oxygénant même si, souvent, nous sommes obligés de jouer des titres ‘remember’ pour les clients.

Le DJ c’est aussi un passeur, il est là pour faire découvrir ses pépites. A l’heure des plateformes de streaming, certaines personnes changent leurs habitudes et consomment la musique. Mais le DJ ne devrait être, en aucun cas perçu comme un Juke-Box !

Que conseillerais tu à une personne qui veut se lancer dans le métier ?

S’il souhaite en faire son métier, c’est une décision importante et je lui conseille d’être bien entouré, d’avoir des proches qui peuvent l’encourager et soutenir ses démarches.

D’avoir des connaissances en tout, et pas seulement dans la musique car tout évolue très vite, surtout aujourd’hui avec l’IA.

Si cette personne souhaite juste apprendre à mixer, pour jouer chez des potes, on peut apprendre très vite « les basiques », il existe des tutoriels et il y a du matériel pour toutes les bourses.

Ecouter jouer ses collègues DJ

Les nouveaux DJs qui rentrent chez BPM, je leur dit toujours : « Prenez le temps d’aller écouter vos collègues pour vous familiariser à l’ambiance du lieu » On est souvent surpris quand on écoute d’autres DJ, c’est très formateur et on découvre automatiquement des sons qu’on a envie d’intégrer dans ses sets. 

Avoir une palette musicale et être observateur

Pour être un bon DJ, il faut avoir une palette musicale, surtout chez BPM, parce qu’on demande à tout le monde d’être généraliste, de jouer un petit peu de tout. Mais aussi de s’adapter au lieu et à sa clientèle, il faut être malin aussi, connaître les 3 ou 4 incontournables du lieu, observer la clientèle et interagir avec elle.

C’est-à-dire qu’un DJ, s’il a constamment les yeux rivés sur son ordinateur, il peut passer à côté de sa soirée.

L’adaptabilité, la flexibilité

Un soir, tu réalises que la soirée est magique, tout le monde danse et interagis avec toi, l’énergie est incroyable sur la piste.

Le lendemain, si tu joues la même playlist, dans le même ordre et tu t’aperçois que la clientèle n’est pas du tout au rendez-vous, que l’énergie n’est pas et que la mayonnaise a du mal à prendre, pourquoi ?

Parce que nous faisons un métier artistique et que nous composons avec de nombreux facteurs qui varient d’une soirée à l’autre. D’où les Maîtres-mots : Adaptabilité et flexibilité.

C’est aussi cela que j’aime dans ce métier : Sentir les choses.

Quels sont tes projets ?

En ce moment, le Club Med, c’est juste une opportunité que j’ai saisie. Pour la petite histoire, chez BPM, on a un DJ qui a déjà travaillé pour le Club Med. Par téléphone, je lui ai confié que je rêverais de faire une saison à la montagne pour concilier l’amour de la glisse et ma passion pour la musique. Ce n’est pas rentré dans l’oreille d’un sourd…Il a laissé mes coordonnées à la

directrice des ressources humaines et elle m’a contacté en début de saison pour savoir si j’étais partant pour venir remplacer le DJ du Club, hospitalisé par suite d’une mauvaise chute.

Je me suis dit : Parfait, c’est l’opportunité rêvée et qui ne m’engage pas pour une saison complète. Février/mars étant la période la plus creuse pour l’évènementiel, je me suis donc décidé en quelques jours.

C’était une très bonne expérience humaine car j’ai appris à travailler en équipe, le Club Med, ce n’est pas comme dans un Club Discothèque. La clientèle est familiale et s’attend à retrouver les fameux « Crazy signs », danses chorégraphiées faites pour tout le monde s’amuse, petits et grands.

Avec la pratique du ski, c’était un vrai défi de garder un maximum de clients sur la piste !

Et pour tes projets pour VOTRE SOIREE, la saison des mariages va débuter, où en es-tu ?

Oui, je viens d’avoir par exemple la propriétaire du château de Méridon au téléphone. Elle m’a proposé une date en avril, un anniversaire, je suis très content parce qu’en avril, c’est souvent calme.

C’est vraiment le début de saison, avril-mai, qui compliqué. J’espère que je pourrai rattraper avec des prestations privées ou d’autres évènements. Si ça tombe maintenant, j’aurai de la chance.

La saison va être assez intense, comme souvent en mois de juin, en juillet, en août.

Vous avez besoin d’un DJ professionnel pour un mix, une animation lors d’un événement : mariage, baptême, fête d’anniversaire, départ en retraite, soirée d’entreprise, séminaire etc.

Voici les différentes prestations de VOTRE SOIREE pour vos évènements privés, personnels et professionnels :

  • réceptions de mariage
  • soirées corporate/sonorisation de salons privés
  • soirées d’anniversaires
  • soirées blind-test
  • soirées à thèmes : casino…
  • prestation dj set et animation : soirées dansantes, animations musicales repas
  • sonorisation piste de danse : matériels : enceintes…
  • jeux de lumière pour votre piste de danse : spots, trépied LED, robot Scan/Laser, générateur de brouillard, machine à étincelles
  • mise en lumière complémentaire pour votre lieu de réception : pack projecteur d’ambiance d’intérieur, pack projecteur d’ambiance d’extérieur
  • formule bar à vinyles  avec DJ
  • formule vin d’honneur avec DJ
  • animation photobooth avec en plus déguisements et accessoires
  • formule cérémonie laïque
  • formule easy play : votre propre sélection musicale
  • pack vidéo projecteur + écran
  • mix vidéo pendant votre soirée
  • record session : enregistrement du mix musical de votre soirée
  • recommandation de lieux uniques, lieux atypiques, lieu d’exceptions, salles de réception

Pour obtenir plus d’informations sur nos prestations, faire une demande de devis en exprimant votre besoin, vos envies pour votre événement, votre soirée : contactez-nous via notre formulaire ou par téléphone

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